go to hell
Cie : La BELLE FRICHE CIE et le Collectif WILD WEST
Description
En référence à une phrase attribuée à Calamity Jane, "Dis leur de tous aller en enfer",
Go To Hell est un psyché concert dessiné où guitares, chant, vidéos et dessins s’hybrident en direct pour raconter le mythe de cette femme ‘libre’ dans l’Ouest Américain… Un tourbillon sonore et visuel pour évoquer la Légende et questionner notre besoin d’histoires et d’espaces infinis…
Go To Hell est un psyché concert dessiné où guitares, chant, vidéos et dessins s’hybrident en direct pour raconter le mythe de cette femme ‘libre’ dans l’Ouest Américain… Un tourbillon sonore et visuel pour évoquer la Légende et questionner notre besoin d’histoires et d’espaces infinis…
"RAPPELLE-TOI TOUJOURS QUE S’IL Y A UNE CHOSE QUE LE MONDE DETESTE,
C’EST UNE FEMME QUI SE MELE DE CE QUI LA REGARDE"
Martha Jane Cannary (alias Calamity Jane)
C’EST UNE FEMME QUI SE MELE DE CE QUI LA REGARDE"
Martha Jane Cannary (alias Calamity Jane)
distribution
D’après Calamity Jane, l’indomptable (Éditions À Pas De Loups)
mise en scène: Nadine Béchade
texte : Anne Loyer et Nadine Béchade
création musique : MicroEntreprise
illustration : Claire Gaudriot
création animée : Laurence Demars
chant et Guitare: Eric Picat et Fred Taverna
création Lumières et son : Samuel Bourdeix
texte : Anne Loyer et Nadine Béchade
création musique : MicroEntreprise
illustration : Claire Gaudriot
création animée : Laurence Demars
chant et Guitare: Eric Picat et Fred Taverna
création Lumières et son : Samuel Bourdeix
Avec Nadine Béchade, Laurence Demars, Claire Gaudriot, Eric Picat et Fred Taverna
SUIVRE LA PISTE...
NOS INTENTIONS
Nous sommes de ces générations biberonnées aux albums de Lucky Luke, qui veillaient tard le mardi soir devant les Westerns de La dernière séance et attendaient avec impatience chaque nouvel épisode des Mystères de L’Ouest. Nous avons tous cru à ces hommes forts, cavaliers et tireurs émérites, parfois séducteurs et souvent solitaires. Qui n’a pas souhaité vivre leurs aventures héroïques ? Qui, enfant, n’a jamais joué aux Cowboys et aux ‘Indiens’ ou à l’attaque d’un convoi par d’impitoyables Desperados ? Ces images sont gravées dans nos esprits : jolis ‘clichés’ sur fonds de décors en carton-pâte qui nous baladent entre mythe et réalité. Mais le Cowboy qui nous a fait tant rêver n’est dans la réalité qu’un simple vacher illettré et sans le sou que le cinéma a transformé en un personnage mythique, incarnant les valeurs américaines : un héros vertueux, défenseur de la veuve et de l’orphelin. Dans ce cas, il n’est pas facile de démêler le vrai du faux… Martha Jane Cannary Hickok, alias Calamity Jane, en a beaucoup joué et forgé de son vivant sa propre légende. Il y a ce qu’on disait d’elle à l’époque, ce qu’elle disait elle-même et ce que l’on a dit après sa mort.
Mais après tout peu importe, l’histoire ne retient que la légende… et Calamity est une légende dans LA Légende ! Une femme ‘libre’, affranchie du rôle qui est à l’époque assigné aux femmes et vient renforcer le mythe de la liberté dans la conquête de l’Ouest. Un ‘symbole’ total qui montre que ce nouveau monde est tellement libérateur qu’il permet aussi aux femmes de s’affranchir (pour rappel, nous sommes au 19e siècle qui a vu un sévère retour en arrière sur la condition féminine).
Calamity Jane l’indomptable raconte d’ailleurs l’émancipation de cette femme extraordinaire — au sens propre du terme — qui, pour gagner sa liberté, a fait des choix douloureux (dont l’abandon de sa fille) et les a assumés jusqu’au trépas.
"THIS IS THE WEST, SIR.
WHEN THE LEGEND BECOMES FACT,PRINT THE LEGEND."
WHEN THE LEGEND BECOMES FACT,PRINT THE LEGEND."
"On est dans l’Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende."
Extrait de The Man Who Shot Liberty Valance de John Ford (1962)
The Show
notes de MISE EN SCÈNE
En référence à une phrase attribuée à Calamity Jane, "Dis leur de tous aller en enfer", Go To Hell est un Psyché concert dessiné dans lequel arts visuels et arts sonores vont s’hybrider en direct, pour raconter le mythe de Calamity et de l’Ouest américain. Sur scène, un procédé de narration ‘sérigraphique’ comme autant de couches de couleur, pour donner vie à cette histoire et questionner notre besoin de légende : un écran/tulle holographique, opaque ou transparent, de la programmation musicale et une création animée en VJing, des guitares, du chant, du jeu et des illustrations en live Sketching.Go To Hell s’élance ainsi sur la piste sinueuse de la création pour faire entendre le mythe de Calamity mais aussi pour chercher au-delà… questionner cette notion de récit, cette notion de ‘façade’. Comme les décors pour les tournages des westerns qui ne comportaient qu’un pan de mur, façades de maison planes et vides à l’arrière, nous voulons retourner certaines images pour donner à voir aussi ce qu’elles cachent et questionner notre besoin de mythologie, le lien à notre propre mise en scène de nos vies.
Sur scène, la rencontre entre deux univers graphiques qui peuvent sembler différents mais qui ont à la base une même inspiration : le dessin de Claire et la vidéo de Laurence. Celle-ci emprunte son vocabulaire au cinéma pour raconter cette histoire : zooms, travellings, fondus… mais aussi à notre culture de l’image excessive; celle de la publicité, des clips, dans une esthétique chic et kitsch, pop et décalée.
Sur scène donc un écran, des micros et des guitares. Des voix et des sons. Une déferlante de mots, d’images et de musique pour questionner encore plus loin le mythe de Calamity en même temps que celui de la Conquête de l’Ouest.
Rédaction : Nath Couty
Sur scène, la rencontre entre deux univers graphiques qui peuvent sembler différents mais qui ont à la base une même inspiration : le dessin de Claire et la vidéo de Laurence. Celle-ci emprunte son vocabulaire au cinéma pour raconter cette histoire : zooms, travellings, fondus… mais aussi à notre culture de l’image excessive; celle de la publicité, des clips, dans une esthétique chic et kitsch, pop et décalée.
Sur scène donc un écran, des micros et des guitares. Des voix et des sons. Une déferlante de mots, d’images et de musique pour questionner encore plus loin le mythe de Calamity en même temps que celui de la Conquête de l’Ouest.
Rédaction : Nath Couty
DISPOSITIF SCÉNIQUE ET COSTUMES
Un dispositif scénique simple, à vue : à cour, Claire devant sa table à dessins ; Laurence devant sa table haute et ses machines (ordinateur et Pad control) // à jardin, les deux musiciens chanteurs, Eric et Fred, leurs micros et leurs guitares, ainsi que la narratrice, Nadine // celle-ci change de place sur le plateau en fonction des séquences // Tout ce petit monde est à vue des spectateurs, tous dirigés vers Calamity et son histoire comme le manipulateur reste à vue de sa marionnette // Au milieu, l’écran/tulle, en format 16/9, opaque ou transparent, ‘façade’ de cette légende // ils sont tous habillés de ‘jean’, de cette fameuse toile bleue qui nous vient de l’autre côté de l’Atlantique et nous habille tous à présent dans le monde… Le JEAN, l’uniforme qui n’en est pas un… sur scène donc du JEAN exclusivement mais dans des coupes différentes, retravaillées, rapiécées, l’anti 'costume’ qui en devient pourtant un… (work in Progress).
Photos : Nicolas Gaillard / Théâtre du Cloître de Bellac